Chaque jour est un jour.

Oups.

Pas le temps, les idées qui fusent et les mots qui ne sortent pas. La mémoire qui fait défaut lorsque le cerveau bout. Il faut se reprendre: récupérer ce peu de marge d'action qu'il me reste encore et recommencer à écrire. Persuadé de mes talents il faut que je m'entraine, il faut que je m'active. Le succès est au bout du chemin.

Oui, mais que dire? L'idée était de développer et d'explorer des pistes d'idées lancées en philo mais il est bien loin ce temps là où ces cours étaient ma passion, mon amour, ma bouteille! 

Trouver un sujet de réflexion. J'en ai eu des dizaines, voire des centaines en tête mais aucun de m'est resté...

Je dois utiliser mon cerveau. Dans cette débauche flagrante et aliénante de beuverie et franche camaraderie je n'ai pas le temps d'utiliser ma tête: ce que je fais de mieux. Il me faut me reprendre. Ecrire. Travailler. Se forger une intelligence solide. Etre drôle?! Réfléchir? oui. Ecrire des sketchs? pourquoi pas. Les jouer? peut-être. Mais avant tout: écrire.

Puisque je ne sais pas parler, puisque je n'ose pas parler, qu'on n'aime pas me parler, que je n'ai jamais rien à dire.. Grandissons pas à pas: apprendre à être bavard tout seul, puis prendre confiance pour pouvoir se donner en plublic.

C'est l'idée.

Après deux ans de dure labeur, de travail acharné, de notes méritées et tout ça pas pour du beurre, je me décide enfin à prendre ma vie en main. La prépa c'est bien, ça forme un homme (ou une femme: j'y ai rencontré des femmes très bien formées!) mais il est temps de passer aux choses sérieuses: moi.

Après cette longue adaptation sur ma méthode, mon apprentissage, ma rigueur, mon autonomie, mon assiduité, ma mémoire et tout le reste... j'ai plus qu'envie d'entrer de manière plus profonde dans le relationnel. Une franche camaradie assurée résulant d'une réflexion poussée! Je vais me mettre à étudier les rapports humains: l'amitié, l'amour, les rapports hommes-femmes et toutes sortes de conneries qui me feront kiffer ce délire pseudo-intellectuo-philosophique auquel je m'abandonne :)

Tout comme après une bonne rasade, tout cela doit mettre l'eau à la bouche mais patience... le meilleur reste à venir et il a une date: la rentrée.

Il est temps de changer.

Arrêter de penser aux autres.

Penser par soi-même. Penser pour soi même.


(si xy:xy veut dire que qq'un pense à moi, qu'il se dénonce. je l'ai grillé.)

Vivre tue.

You don't love women. You love the idea of love.

Puisqu'il me faut un film, il faut jouer un personnage. Etre quelqu'un. Représenter quelque chose. On a des amis parce qu'ils nous apportent ce petit truc en plus qu'il nous manque, cette facette de la personnalité, si différente en chacun de nous, qui nous rend exceptionnel.

Suis-je exceptionnel? Pas vraiment non.

Est-ce que je représente quelque chose? Pas vraiment non.

Avoir du charisme, avoir de l'assurance, défendre ses idées, être confiant, ne pas avoir peur, ne pas douter, aller de l'avant, avoir des projets, être ouvert, parler, animer, faire rire, émouvoir, donner envie. C'est ça qu'il me faut.
Passer du stade "gentil camarade de classe" à "meilleur ami délire". Etre le mec qui anime et pas le mec qui commente. Etre le mec qu'on regarde et pas celui qui regarde. Etre le mec qui parle et pas celui qui écoute. S'imposer, et pas se faire marcher dessus.

Agir, dans mon intérêt. Changer, dans mon intérêt.

Ca fait trop longtemps que je veux le faire, trop longtemps que j'essaie de le faire, trop longtemps que j'ai peur de le faire. Peur de l'inconnu, peur des réactions, peur du regard des autres.
Mais le regard des autres n'est-il pas le reflet de nous même?

Je voudrais qu'on me regarde. Sentir que je suis humain.

Que je suis quelqu'un de bien.

Avoir des amis qui s'attachent à moi, pour ce que je suis. Leur apporter quelque chose. C'est tout ce qui m'importe.

L'homme est un être de désirs et non de besoins.

Le manque crée le besoin.
Le désir est créé sur une insatisfaction qui traduit l'absence de bonheur. L'homme désire parce qu'il est malheureux ou qu'il n'est pas heureux.


Le bonheur se traduit par le fait de désirer.

Un homme qui désire est un homme heureux. [Un homme qui ne désire pas n'est pas un homme il se soumet uniquement à ses besoins: c'est un animal (ou un sauvage)]. Le désir entraine le bonheur; or le désir est entrainé par le malheur. Puisqu'ils désirent, les hommes sont malheureux mais aspirent au bonheur.


Le besoin est limité par sa propre satisfaction.

Le besoin est naturel, à la différence du désir qui est un imaginaire. Le dépassement de la satisfaction d'un besoin n'est pas naturel contrairement au caractère illimité des désirs. L'homme est soumis à des besoins vitaux auxquels il doit répondre pour vivre, les désirs ne sont pas nécessaires à la survie.
L'excès (du besoin) est donc un acte mené par le désir. L'homme ressent un besoin qu'il satisfait, une fois ce besoin satisfait, l'homme n'éprouve plus ce besoin. Après, ses actions sont donc menées par le désir de dépassement, la curiosité de voir ce qui va se passer.

Oui, je HAIS les films où tout se passe trop bien. Même si je les adore.

Je veux mon film ! Celui où la femme de mes rêves (elle <3) tombe amoureuse de moi, celui où mes désirs sont réalités, celui où son désir est mien. Il me faut l'inaccessible, je veux l'intouchable, j'ai besoin de l'impossible.

A viser l'impossible, on finit par gouter à la déception.

Et je bad sur cette chanson. Envie de chialer. Pour pas grand chose, mais tout est comme ça. Tout va de travers. Même mon mieux est bancal, et j'ai plus la force de m'améliorer. Ou plus la motiv'.... Il me la faut, elle.

Oui elle. Et pas une autre. vindiou :'(

J'voudrais pouvoir lui dire que je l'aime. De tout mon coeur. Au moins comme ça

Mais je n'peux pas. Fais chier.

Vie De Merde (putain d'ironie).